L'aventure new-yorkaise d'une famille de français depuis 2007
25 Mars 2017
Mon blog n'est pas très actif mais à l'approche des élections françaises je pensais intéressant de vous faire partager le genre de courrier qu'on reçoit de l'école depuis l'élection de Trump. Cela rappellerait de mauvais souvenirs à la génération de nos grands-parents et j'espère que les quelques lecteurs qui me restent feront le bon choix en France aux prochaines élections.
Je ne vous ferai pas la traduction du document en entier mais en gros cela rappelle que le département de l'éducation fera son maximum pour protéger les enfants quelque soit leur statut d'immigration, qu'ils ne laisseront entrer les agents fédéraux que si absolument requis par la loi, qu'ils mettent à la disposition des familles des sources d'information pour connaître leurs droits ou gérer de possible situations émotionnelles difficiles. Ils rappellent aux familles qu'elles doivent fournir au moins 2 contacts en plus des parents au cas où les parents ne pourraient pas les récupérer (sous entendu qu'ils seraient déportés). Cela me fait froid dans le dos.
Des étrangers en situation irrégulière ou même régulières (Green Card ou naturalisés américains) ont peur d'être déportés en raison de leur pays d'origine ou religion.
Nous sommes depuis peu enfin détenteurs de la carte verte (Green Card) et pas d'origine d'un pays visé par les nouvelles lois mais qui sait ce que seront les prochaines. J'ai entendu des histoires que la double nationalité pourrait être interdite (par le nouveau président américain ou la potentielle présidente française) mais comment faire un choix (Austin est né ici, n'a jamais vécu en France mais nous sommes français. La double nationalité a tout son sens) ou que les américains auront bientôt besoin d'un visa pour des vacances en France (on va devoir aller faire un tour au consulat pour notre franco-américain).
A notre façon, nous faisons de la résistance. J'avoue pas très active avec nos emplois du temps bien chargés mais ce sont des petits actes qui peuvent faire bouger des choses si des millions de gens font le bon choix aux élections ou aident les associations qui peuvent venir en aide à ceux qui en ont besoin.
Alors, prenez la bonne décision dans quelques semaines si vous ne voulez pas retrouver dans la situation des États-Unis à laquelle personne (en tout cas à New York) ne pouvait croire possible en Novembre dernier.